le grain de beauté de ziama

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Artistes et personnalités du village


Ecrivain du village
Ecrivain du village

Ecrivain du village
Ecrivain du village


Une fille de Ziama
Une fille de Ziama

Une fille de Ziama
Une fille de Ziama :

Beauté algérienne


Mohamed  areslane Lerari
Mohamed areslane Lerari :

Comment passe-t-on de la peinture à la comédie ? Est-ce une continuité ou deux domaines différents ?
Je suis réellement peintre et comédien. J’arrive à concilier les deux domaines. Ils sont différents mais ils se complètent. J’estime qu’il existe un lien commun entre ces deux spécialités, la création. 

Donnez-nous quelques traits de votre peinture et les lignes conductrices de votre métier de comédien ?
Il est difficile de parler de ma peinture en quelques lignes. Seulement, j’essaye d’avoir un regard interne et émotionnel, une approche dialectique, une projection dans la vie. Je touche d’une manière générale à l’abstraction. Par contre, je suis exigeant au théâtre. Pour ce qui est de la peinture, je suis plus libre, j’apporte mon propre regard, mon autonomie et mon indépendance. 

En ce moment, vous jouez dans une pièce «Le moineau». Votre rôle vous convient-il et est-ce une manière de marquer votre retour ?
D’emblée, je dirai que c’est le rôle le plus difficile que j’ai eu à jouer depuis 1970. Mieux encore, ce rôle est plus difficile à interpréter que celui que j’ai joué dans
«El Mahgour». Le plus difficile dans ce rôle est que j’interprète six personnages en même temps; du colonel, à une grand-mère, en passant par un homme efféminé, une jeune dame et un majordome.  

Des projets ?
Je compte écrire et monter des spectacles que je jouerai moi-même. J’accepte de participer dans une série où le tournage est prévu en Syrie. Je prépare aussi une nouvelle exposition de peinture.

Entretien réalisé par S.S "HORIZON"


L'enfant de Ziama Mansouriah
L'enfant de Ziama Mansouriah :

La pièce «Zaouche» ; le moineau, est une œuvre mise en scène par Kamel Laïche. Elle traite de la solitude de l’homme dans un style tragi-comique, elle a été jouée ce week-end à la salle El Mouggar, à l’initiative de l’ONCI (Office National de la Culture et de l’Information). Cette représentation d’une heure et demie, inspirée d’une œuvre internationale d’un auteur hongrois, évoque la solitude que vit l’homme marginalisé en raison de problèmes et de conflits quotidiens au sein de la société. Mohamed Lerari connu sous le pseudonyme artistique «Arslane» et Rania Serouti, ont conquis le public algérois venu assister à ce beau spectacle. ‘’Zaouche’’ mêle le tragique au comique. Le metteur en scène confie qu’il a fallu près de 10 ans, après l’écriture du texte, pour trouver des artistes en mesure d’incarner les deux personnages principaux. Pour sa part, Rania Serouti s’est dite contente de réapparaître sur scène aux côtés de Mohamed Arslane, espérant que le public apprécie la pièce. La force de la touche artistique que le public retiendra est indubitablement celle d’Arslane. Il s’est distingué par une maîtrise et une cohérence de jeu auquel lui seul peut apporter une rigueur et un investissement passionné. Il a d’ailleurs assimilé la gestuelle jusqu’à l’appropriation des six personnages qu’il a dû interpréter avec brio et sans difficulté aucune. Réalisée dans un décor qui fait office d’un intérieur, cette pièce est divisée en plusieurs tableaux. Le jeu des comédiens est très libre. Le rythme dans la peau. Ces deux personnages «explosent» leur talent. Ils animent les esprits et font appel à leur intelligence. Un seul univers. Deux personnages. Une esthétique multiple. Une approche directe avec le public. L’ensemble des spectateurs a fait part de son admiration pour cette représentation théâtrale. Longuement applaudis sont les acteurs, séduits par cette production. Bravo ! Diplômé en 2000 de l’Institut des arts dramatiques de Bordj El Kiffan, le dramaturge et spécialiste en critique dramaturgique, Kamel Laiche, a déjà mis en scène 4 pièces théâtrales, dont notamment «L’escargot entêté», adapté du roman de Rachid Boudjedra et «Nedjma». Il compte distribuer cette œuvre à travers plusieurs régions du pays.

samira Sidhoum- HORIZON