le grain de beauté de ziama

le grain de beauté de ziama

Mohamed areslane Lerari

Mohamed  areslane Lerari
Mohamed areslane Lerari :

Comment passe-t-on de la peinture à la comédie ? Est-ce une continuité ou deux domaines différents ?
Je suis réellement peintre et comédien. J’arrive à concilier les deux domaines. Ils sont différents mais ils se complètent. J’estime qu’il existe un lien commun entre ces deux spécialités, la création. 

Donnez-nous quelques traits de votre peinture et les lignes conductrices de votre métier de comédien ?
Il est difficile de parler de ma peinture en quelques lignes. Seulement, j’essaye d’avoir un regard interne et émotionnel, une approche dialectique, une projection dans la vie. Je touche d’une manière générale à l’abstraction. Par contre, je suis exigeant au théâtre. Pour ce qui est de la peinture, je suis plus libre, j’apporte mon propre regard, mon autonomie et mon indépendance. 

En ce moment, vous jouez dans une pièce «Le moineau». Votre rôle vous convient-il et est-ce une manière de marquer votre retour ?
D’emblée, je dirai que c’est le rôle le plus difficile que j’ai eu à jouer depuis 1970. Mieux encore, ce rôle est plus difficile à interpréter que celui que j’ai joué dans
«El Mahgour». Le plus difficile dans ce rôle est que j’interprète six personnages en même temps; du colonel, à une grand-mère, en passant par un homme efféminé, une jeune dame et un majordome.  

Des projets ?
Je compte écrire et monter des spectacles que je jouerai moi-même. J’accepte de participer dans une série où le tournage est prévu en Syrie. Je prépare aussi une nouvelle exposition de peinture.

Entretien réalisé par S.S "HORIZON"





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